La solidarité, nous la vivons, dans l'organisation de courses au profit d'associations comme France Adot35, mais aussi au quotidien, par notre coopération avec des ESAT.

Nous travaillons avec des ESAT en proximité, la parution d’un récent ouvrage a suscité, des questions sur le bien-être et la rémunération des travailleurs dans les ESAT.
Alors, voilà quelques informations :

Pourquoi travailler avec un ESAT ?
Parce que nous sommes convaincus que le travail procure un rôle social, essentiel
Parce que le travail fourni est d’une excellente qualité
Parce que c’est chouette de voir les étoiles dans les yeux des travailleurs qui savent qu’ils travaillent pour des sportifs => VOUS !
Ayant une personne très proche en situation de handicap, nous savons la grande difficulté d’une insertion professionnelle et l’importance de soutenir les ESAT.

Quel fonctionnement pour nous avec les ESAT ?
Nous les rémunérons bien sûr pour le travail fourni.
Mais : pas de négociation des tarifs et les tâches sont accomplies à leur rythme : pas de pression inutile, confiance et bienveillance.
Conditions de travail : elles sont adaptées pour une activité inclusive selon les différentes formes de handicap, le temps de travail et de pause. Les responsables d’atelier font un travail formidable : mise en place de gabarits, adaptation de l’atelier selon le niveau de handicap physique ou psychique.

Pour en savoir plus sur les ESAT
Ce sont des établissements médico-sociaux, ils ont pour objectif de faciliter l’insertion sociale et professionnelle des handicapés.

Dans un Esat – ex CAT – le travailleur handicapé perçoit une rémunération d'un montant compris entre 55,7 % et 110,7 % du SMIC (article R. 243-5 du Code de l'action sociale et des familles).
Ce montant est fonction de la politique de rémunération de l’ESAT (ancienneté, diplôme ou certificats, compétences,…). Chacun perçoit aussi une indemnité selon son handicap de manière compensatoire .

Si le travailleur en ESAT ne bénéficie pas d’un contrat de travail et d’un statut de salarié, il a des congés payés et des droits d’absence.
En outre, même en cas d’arrêt maladie, de congé pour les formations ou encore de suspension provisoire, la rémunération est maintenue. Heures supplémentaires interdites.